2020 

S’inscrivant dans la poursuite de réflexions quant aux différents états d’existence des images et de leurs temporalités, le projet Les fins douces prend racine dans l’acte de disparition de la lumière, à la fois au sein du sujet photographique que par la matérialité de l’oeuvre. Bien que toutes similaires, les images sélectionnées sont le résultat de plusieurs séances d’observation de ciels de fin de journée, chacune appartenant résolument à un moment distinct par le choix du Polaroid. En soi, il s’agit d’une proposition sur le temps et la lumière, où l’image existe davantage dans ce qu’elle évoque.