















2020
Les propositions récentes découlent à la fois de recherches précédemment initiées et de multiples explorations quant à la condition photographique et la temporalité des images. Elles témoignent notamment d’un intérêt quant à la notion de la limite matérielle de la photographie, à savoir à quel moment l’image cesse d’être photographique et quand elle le devient ou encore, aux différentes surfaces sensibles aux traces du temps.
Créant avec des procédés nouveaux à ma pratique, tout en conservant des méthodes qui perdurent depuis les projets antérieurs, cette récente approche marque un tournant dans mon processus de création, accueillant le caractère imprévisible des nouvelles matérialités et, par le fait même, intégrant de nouvelles formes d’affects dans mes oeuvres.








2020
S’inscrivant dans la poursuite de réflexions quant aux différents états d’existence des images et de leurs temporalités, le projet Les fins douces prend racine dans l’acte de disparition de la lumière, à la fois au sein du sujet photographique que par la matérialité de l’oeuvre. Bien que toutes similaires, les images sélectionnées sont le résultat de plusieurs séances d’observation de ciels de fin de journée, chacune appartenant résolument à un moment distinct par le choix du Polaroid. En soi, il s’agit d’une proposition sur le temps et la lumière, où l’image existe davantage dans ce qu’elle évoque.

