S’inscrivant dans la poursuite de réflexions quant aux différents états d’existence des images et de leurs temporalités, le projet Les fins douces prend racine dans l’acte de disparition de la lumière, à la fois au sein du sujet photographique que par la matérialité de l’oeuvre.

Bien que toutes similaires, les images sélectionnées sont le résultat de plusieurs séances d’observation de ciels de fin de journée, chacune appartenant résolument à un moment distinct par le choix du Polaroid. En soi, il s’agit d’une proposition sur le temps et la lumière, où l’image existe davantage dans ce qu’elle évoque.  



Les oeuvres du corpus Les fins douces ont été présentées lors de la 12e édition des Rencontres de la photographie en Gaspésie, sous le thème de Conversations.

Disposées sur 10 socles à travers le Belvédère des Deux-Rivières dans la vallée de la Matapédia, elles offrent un parcours contemplatifs jusqu’au point de vue final sur les rivières Matapédia et Ristigouche.